Le contrat annoncé trois jours avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le 20 janvier, devait permettre d'accélérer le développement d'un vaccin antigrippal à ARNm contre le virus H5N1 de la grippe aviaire, qui circule chez les vaches et les oiseaux. Les experts ont mis en garde contre le risque de transmission du virus aux humains et de déclenchement d'une pandémie.
Moderna a annoncé mercredi l'annulation des subventions de 590 millions de dollars par le ministère de la Santé américain (HSS), révélant au même moment les résultats positifs d'un essai clinique sur 300 personnes. «Bien que l'arrêt du financement par le HSS ajoute de l'incertitude, nous sommes satisfaits de la réponse immunitaire robuste (...) observée dans cette analyse intermédiaire», a déclaré le directeur général de Moderna, Stéphane Bancel, dans un communiqué.
Le laboratoire explorera «d'autres alternatives» pour financer le développement et la fabrication du vaccin, ajoute le communiqué. Début janvier, les États-Unis ont rapporté un premier décès humain lié à la grippe aviaire. L'homme, âgé de plus de 65 ans, est décédé en Louisiane (sud) après avoir contracté le virus H5N1.
afp
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